mercredi 11 avril 2012

Les freins

Sur les voitures de sport et sur les berlines de luxe haut-de-gamme, on trouve maintenant des disques de frein en céramique ou en carbone depuis pas mal d’années.
Mais malgré toute cette effervescence technologique, les voitures de tourisme, de rally-cross, et d’autres, utilisent dans leurs championnats du monde respectifs des disques acier !!!
Matière que l’on utilise depuis des décennies, mais qui permet une sensibilité de freinage bien meilleure.
Bien sûr vous allez me dire : « mais dans certaines disciplines, ils utilisent du carbone ! »
Je vous répond oui, mais majoritairement dans des disciplines avec des voitures prototypes comme la F1, où l’endurance et la puissance du freinage ne peut être supportée par des disques aciers…
Des voitures ou se serait comme mettre des disques en marshmallow (quoi ! ça s’écrit comme ça !!! ) sur nos chères voitures de série.
Toutes ces matières nobles ne sont donc pas faites pour tous les usages, et les bonnes veilles recettes en sport auto fonctionnent aussi bien que de bon remèdes de grand-mère !
D’autant plus que les freins acier sont toujours d’actualité dans toutes les catégories de rallyes, et dans la plus grande partie des courses de côte !

La principale raison pour laquelle on utilise des disques acier est l'accès immédiat, sans chauffe, à des performances de freinage optimales.

Sur la route, si vous voulez mettre gaz il faut ; avoir les bon freins, les bonnes suspensions, le bon châssis, et surtout le pilote qui va bien !

GAZ !

mardi 7 février 2012

Sergio Scaglietti

Pour ceux connecté sur Facebook, j’avais déjà posté un hommage à Scaglietti, mais il faut le faire savoir au plus grand nombre, et c’est pourquoi cet hommage est retranscrit sur le blog.
Sur un blog parlant de sport auto, tous les évènements important doivent avoir leur place, allant des voitures elles-mêmes jusqu’au hommes et femmes qui les pensent et les produisent.



Scaglietti est de ceux là, et c’est pourquoi son héritage ne doit être oublié.
C’est le genre d’homme que l’on honore et que l’on célèbre quand on aime les belles mécaniques.
Sergio Scaglietti, l'un des meilleurs designer automobile de l'histoire.

Merci de nous avoir donné la 250 GT California, la 250 Testa Rossa, et la magnifique 250 GTO (image) parmi d'autres...




Ce n'est pas de l'ingénierie, c'est de l'art.
Sa contribution était telle qu’un modèle de la marque porte son nom : la 612 Scaglietti, voiture magnifique à l’image de son héritage.


Sergio, passe le bonjour à Juan-Manuel, à Enzo et à tous ceux qui ont participé au façonnage du mythe du cheval cabré.
Un dernier merci…

GAZ !

vendredi 27 janvier 2012

Porsche vs. Ferrari

La Porsche GT2 RS, surnommée « the widow maker » ou « celle qui produit des veuves » par Jason Plato, 2 fois champion BTCC (British Touring Car Championship), faut suivre au fond !

Peut être comparée à la Ferrari 458 Italia qui affiche le même tarif de base, on parle évidemment uniquement de version non-cabriolet, où celles qui ne sont que des jouets à 200 000€ pour poules de luxe tel Paris Hilton ; qui au passage, vient d’acquérir une Ferrari California—merci de faire mon argumentaire Miss Hilton !
C’est un blog de voitures de sport ici, on chasse le chrono bon sang !
Le papier nous offre les chiffres suivants :

GT2 RS :
0-100 km/h en 3,5s ;
611ch ;
205mph, 330 km/h ;
6 750 tr/min max ;
existe seulement en boite manuelle (YEEEE HAAA !).

458 : 
0-100 km/h en 3,4s ;
562ch ;
202mph, 325 km/h ;
9 000 tr/min max ;
double embrayage avec palettes au volant (plus rapide mais moins YEEE HAAA…).



Il est donc clairement établi maintenant que ces deux monstres jouent dans la même catégorie, avec quelques différences bien sûr comme la position du moteur : à l’arrière comme le veut la tradition pour la Porsche, et au milieu pour la Ferrari—ou ce qu’on appelle la bonne place pour un moteur dans une voiture de course.

La GT2 RS est plus rapide quand on parle de chrono pur (testé sur le circuit de Fifth Gear par Jason Plato), c’est une voiture d’homme !

Il lui manque une chose, ce que nous avons tous ; l’impalpable, ce qu’on ne voit pas de prime abord : l’âme.
Jeremy Clarkson, présentateur vedette de Top Gear, disait à propos de la GT2 qu’elle est incontrôlable, et qu’elle n’arrête pas de remuer sa queue comme un chien l’agiterait devant un bon beafsteack, et que par contre la 911 Turbo version 997 est meilleure en pilotage pur.

Il disait par contre à propos de la 458 qu’elle est incroyablement rapide, brillante, plus que vite, et que la boîte opérée par de simples palettes au volant est juste magnifique.

N’ayant pas eu personnellement eux la chance de tester les 3 bolides mentionnés ci-dessus, je laisse la parole à ceux qui savent, et je vais les croire aveuglément… Même si ça me fait très, très mal au cœur.
N’oublions pas que nous parlons ici d’automobile, et que les meilleures solutions techniques sur le papier se sont parfois avérées mauvaises, mais heureusement la vie est une balance, et cette logique fonctionne aussi en sens inverse.
Le débat ne se termine donc jamais, et ça Porsche le sait bien, car ils viennent de lancer au salon de Francfort en Septembre 2011 leur nouvelle 911 : la 991.
La version 991 de la GT2 ne sortira donc pas en 2012, ni en 2013, mais certainement en 2014 s’ils sont fidèles à leur calendrier. A ce moment là, une remplaçante de la 458 ne sera pas encore dans les showroom Ferrari, et le combat prendra peut être une autre tournure…

De toute façon, j'ai choisis ma monture :


GAZ !

jeudi 15 décembre 2011

Bugatti Veyron


Cette voiture est l’une des plus belle prouesse technologique depuis que Jésus est ressuscité, et cela a été rendu possible grâce à l’acquisition de Bugatti par le groupe VAG (Volkswagen) en 1998.
L’idée de base est simple : produire la voiture de série la plus rapide qui soit !
Après des années de développement et un investissement que seul un immense groupe comme VAG peut assumer, une Veyron 16.4 est sortie des carton. Oui, une 16.4 faisant référence à ces 16 cylindres en «W» et 4 turbo !
Une puissance qui restera dans les annales avec 1001ch ; pas 1 000, 1 001.


C’est une mécanique qui n’a souffert d’aucun compromis, des pneus spécialement développé par Michelin pour elle, avec un changement de train à 20 000£ selon Top Gear (environ 25 000€) ; une voiture entièrement montée à la main dans l’usine hermétique de Molsheim devant laquelle je passe plusieurs fois par semaine, et surtout, d’une vitesse max de 407 km/h, oui oui, 407... 
Mais quelques années après avoir lancé ce projet qui selon de nombreux «spécialistes» du monde auto n’aurait jamais pu ou due voir le jour à cause des investissements colossaux en recherche et développement ; une certaine SSC Ultimate Aero vient prendre le record de vitesse à Bugatti avant même que l’usine n’ai pu produire ces 300 exemplaires illustrés par le modèle ci-dessous.


Tout le monde, moi le premier, aurai cru que les ingénieurs de VW n’en auraient que faire, mais non !
Ils sont énervé, on a touché à leur fierté et ils ne sont pas content.
Retour à la planche à dessin donc, et naissance d’une bête : la Bugatti Veyron SuperSport.
Meilleur châssis, meilleur aérodynamique, 200ch de mieux, et un ego à ne pas tordre.
Les motivations de Bugatti et de VAG sont claires : on veut produire la bagnole de série la plus rapide sur terre.
Verdict Guiness book : 431 km/h.


Un mot : respect.
Ils ont produit 5 de ces SuperSport à presque 2 000 000€, mais chacune est bridée à «seulement» 415 km/h.



Une voiture actuelle qui, on le sait déjà, restera dans les annales et est un bon investissement pour l’avenir.
Donc si vous, oui vous cher lecteur devant votre PC ou Mac, avez 2 000 000€ dont vous ne savez que faire, je vous offre sur un plateau d’argent cet investissement rentable. Ne placez pas votre argent dans l’immobilier, dans le vin, dans un portefeuille d’action ou d’obligations diverses--achetez vous une Bugatti Veyron SuperSport.

GAZ !

mardi 29 novembre 2011

Aston Martin One-77


Ce premier post est dédié à l'Aston Martin One-77.



Une voiture magnifique avec malgré tout un air de grand jouet pour grand enfants...
La One-77 est certainement l'une des plus belles voitures qu'un homme puisse acheter de nos jours, mais ce n'est certainement pas la plus rapide.

Comme son nom l'indique, seulement 77 de ce bel assemblage de métaux seront produits, pour un coût unitaire d'environ 1 400 000 €, dépendant du cours de la livre royale Anglaise (1,2 million de livres).

Mais pour ce prix, vous disposez maintenant de 4 roues, 1 500 kilos de matières diverses, un V12 de 7,3 litres qui sort 750 chevaux, et surtout d'un volant et d'un set de pédales qui saura mettre un sourire sur n'importe quel visage, n'importe quel jour de l'année, et ce même sur le visage de Kimi Räikkönen, c'est dire !

Cette voiture n'est pas sur terre pour la vitesse pure, ni même pour être la plus démesurée.

Elle roule simplement pour la beauté, pour le bonheur des yeux et des oreilles !

C'est tout ce qu'on lui demande, et ça, elle le fait à merveille...

GAZ !






Hello

Bonjour cher lecteurs,

Ce blog parle de l'industrie automobile, comme vous l'aimez.

N'oubliez jamais : GAZ !